Dominique Strauss-Kahn pour une union contre la droite

Publié le par SDJ 30

AP | 15.01.06 | 16:38


PARIS (AP) -- Le député socialiste du Val d'Oise Dominique Strauss-Kahn propose "un programme commun de critiques de la droite" pour réunir la gauche en vue de l'élection présidentielle 2007.
"Nul ne peut être exclu de la critique de la droite, et donc ce programme commun minimum de critiques de la droite doit pouvoir conduire à une déclaration, qui serait le cadre du deuxième tour de l'élection présidentielle: tous unis contre la droite", a-t-il expliqué lors d'une réunion à L'Hay-les-Roses (Val-de-Marne) samedi soir.
"Elle nous fournirait notre ligne de conduite, notre vade-mecum, pour le premier tour", a ajouté l'ancien ministre de l'Economie. "Personne ne confond dans le débat politique la gauche et la droite".
"Dans un deuxième temps, nous pourrions, avec ceux qui veulent concrètement changer la politique de la France, construire un programme commun", a avancé Dominique Strauss-Kahn.
Face à ses partisans, dont le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon et le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, M. Strauss-Kahn a critiqué ses pairs sans jamais citer personne. "Je ne déteste la rose sombre extrême mais comme tout ce qui est extrême c'est parfois plus fait d'apparence qu'autre chose".
"A l'inverse, je ne suis pas fanatique des roses qui ont la couleur du temps qui ne dure qu'un instant", a-t-il lancé.
Le député socialiste s'en est également pris à Dominique de Villepin qui a "fustigé les déclinologues, ceux qui parlent du déclin. Ils auraient tort selon lui". "Mais lui, qu'est-ce qu'il est sinon une sorte de déclinotracteur, celui qui organise le déclin?".
Enfin, l'ancien ministre a plaidé pour "un droit d'ingérence sanitaire" en pleine crise de grippe aviaire. "L'avancée de la maladie en Chine et en Turquie appelle de nouvelles réponses, je veux me prononcer devant vous pour un droit d'ingérence sanitaire".
"C'est une question de solidarité et de responsabilité. De solidarité, car nous ne pouvons détourner notre regard de la santé de peuples entiers, même quand la maladie n'est pas chez nous. De responsabilité, car dans le monde global où nous vivons, les pandémies n'ont pas de frontières", a-t-il noté. AP

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