Sarkozy élu président : Refondation et Lutte contre une droite dure

Publié le par SDJ 30

medium_070506211007.d1ydnups1_segol-ne-royal-salue-ses-partisans-devant-la-maisob.jpgHier soir à 20h00, les Français connaissaient leur nouveau président de la République : Nicolas Sarkozy.

Le candidat en mesure de l’emporter le plus à droite depuis Philippe Pétain a été élu avec 53% des voix contre 47% à sa rivale socialiste, Madame Ségolène Royal.

A la suite d’une campagne dont le traitement médiatique n’aura jamais été digne d’une démocratie, le candidat de l’UMP a accompli ce qu’il souhaitait depuis sa jeunesse dorée dans le 17ème arrondissement de Paris et à Neuilly-sur-Seine.

La France n’était pas prête à élire une femme. Plus exactement, la France d’hier. Car ce sont bien les plus de 65 ans qui ont permis l’élection de M. Sarkozy, qui, sans cette tranche d’âge aurait été largement battu.

La France d’hier a choisi la France de demain.

Nous constatons également une véritable scission entre l’Ouest (plutôt favorable à Ségolène Royal) et l’Est (plutôt favorable à Nicolas Sarkozy) de la France, entre la France des grandes villes (plutôt favorable à Ségolène Royal) et la France rurale (plutôt favorable à Nicolas Sarkozy).

Mais ne soyons pas « mauvais joueur », c’est le suffrage universel qui a parlé et on se doit de le respecter pleinement.

Cependant, soyons certains que nombre de nos concitoyens seront rapidement déçus de leurs choix, les plus démunis en premier lieu.

Alors, c’est à nous, peuple de gauche, du centre et républicain de combattre les idées simplistes, populistes et démagogiques de cette nouvelle droite dure dont les représentants sont MM. Sarkozy, Hortefeux et Fillon.

Il nous appartient aussi de convaincre nos concitoyens sur la légitimité d’un tel combat et sur nos valeurs et nos idées.

La défaite est déjà derrière nous. Ne revenons pas sur les erreurs de campagne que nous connaissons et sur les désaccords internes au Parti socialiste.

Mais pour aller de l’avant, nous avons bien sûr l’obligation de refonder la gauche d’aujourd’hui. Un travail qui n’a pas été fait au lendemain d’avril 2002 puisque depuis, nous ne connaissons que l’immobilité doctrinale du PS, produite par ses divisions d’ambition.

Le revers du dimanche 6 mai 2007 doit réveiller les forces d’imagination et de modernisation, celles qui allient audace et réalisme.

Se pose alors une question : Ségolène Royal a-t-elle acquis une stature présidentielle ? Doit-elle continuer aujourd’hui le combat idéologique ? J'ai ma réponse (mais le débat est lancé) et je pense qu'à ses côtés, un nouveau parti socialiste, refondé, cohérent et réformiste doit voir le jour.


Nicolas Cadène

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S
CHRONIQUES PRESIDENTIELLES sur le <br /> http://republicoin.blogspot.com : <br /> 25 avril 2007 LA BATAILLE DU SANCTUAIRE<br /> <br /> Plus que 12 jours ! Nous, braves chevaliers de Bronze, n’avons plus que 12 misérables jours pour la sauver. Tout avait pourtant bien débuté. Nous avions reconnu à une écrasante majorité Segureno San comme étant la nouvelle réincarnation de Marianne-Athéna et avions, quelque soit notre ordre de chevalerie, préparer nos armures afin de l’accompagner dans sa marche triomphale vers le trône du Sanctuaire. La cocarde sacrée de Marianne-Athéna lui revenait de Droit. Mais voila qu’entre temps, des nouvelles inquiétantes nous parvenaient du Sanctuaire. <br /> <br /> Le grand Pope, gardien temporaire du temple républicain et de la cocarde sacré de Marianne-Athéna, semblait atteint de folie. On le disait possédé. Il refusait de reconnaître l’autorité de la princesse Segureno San et de lui remettre les clefs de la salle du trône. Il avait même fait assassiner parmi les 12 chevaliers d’Or, gardiens du Sanctuaire, ceux qui ne reconnaissaient plus son autorité. Les chevaliers de Marianne-Athena allaient devoir se battre pour faire reconnaître la légitimité de notre princesse. Pour ce faire, Segureno San décida que seul ses chevaliers d’Argent l’accompagneraient.<br /> <br /> Mais voila, les chevaliers d’Argent sont des gros nuls. Devant la porte du sanctuaire, certains furent assaillis par le doute alors que d’autres prétendaient que cette bataille serait facile. Il furent accueillis à la porte du Sanctuaire par Dümi, le chevalier d’Or de la Balance, resté fidèle à la Princesse Segureno San et ayant survécu aux tueries du Sanctuaire. Celui-ci leur expliqua la situation au sein du Sanctuaire, que les deux chevaliers d’Or des deux premières maisons, celle du Bélier et celle du Taureau, étaient morts, et que le premier adversaire serait le chevalier de la Maison des Gémeaux. Le chevalier à l’armure orange. On disait de lui que son heaume était orné de deux visages, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Dümi, le chevalier d’Or de la Balance, afin d’honorer la réincarnation de la déesse Marianne-Athéna, proposa à la princesse Segurenu San de se charger du chevalier des Gémeaux. La princesse accepta. La bataille fut longue et éprouvante mais alors que le chevalier des Gémeaux lançait son ultime attaque « Par l’odeur des clémentines de l’enfer », maître Dümi le contra avec l’invocation « Socialu Demucorasi ». Son heaume vola en éclats et le chevalier de la Balance du reconnaître sa défaite. <br /> <br /> La vue de la Maison suivante, celle du chevalier du Cancer, répondant au nom de « Masque de Mort », s’offrait à eux. C’est là que patatras, le Drame se produisit !<br /> <br /> A mille lieux de là, sans savoir ce qui s’était passé, je me souviens juste que nous sentîmes, avec mes compagnons, la princesse Segureno San en grand danger et que répondant au cri d’alerte de sa cosmo-énergie, son aura mystique, nous enfilâmes nos armures et la rejoignîmes à la vitesse du mégabit. C’était sans compter sur l’adversité puisque qu’avant d’arriver au Sanctuaire, il nous fallait traverser un dangereux défilé, appelé le défilé des « révoltés ». Nous y étions attendus par 5 chevaliers de Fonte, des renégats venus de la constellation de la Faucille, fraîchement débarqués de leur stage organisé chez leur maître installé depuis peu à Caracas. Toutefois comme ces nullos nous ont attaqué avec des incantations que nous ne connaissions que trop bien, ils se sont fait laminer. Nous avons écrabouillé leurs jolies armures en fonte, usinées par les entités infernales de Vladivostok. Et ils ont du reconnaître l’autorité de notre princesse.<br /> <br /> C’est à notre arrivée devant la maison du chevalier du Cancer qu’un spectacle horrible s’offrit à nous et que nous comprîmes le drame qui s’était joué là. Aruno, le chevalier de la Flèche qui n’en est pas une, en perspective de la bataille, s’était vu confiée la flèche d’argent, l’ultime arme de sa constellation, par son maître installé sur le Mont Tebourde. Aruno avait l’intention d’utiliser cette flèche magique répondant au sort de diabolisation « Saruko Facho », contre tous les chevaliers d’Or qui se mettraient sur la route de la princesse. C’est ainsi que cherchant à l’impressionner, il décocha sa flèche d’argent contre le chevalier d’Or du Cancer. Grand mal lui a pris ! Masque de Mort n’eut aucune peine à repousser cette invocation fléchée minable. Il renvoya par retour de cosmo-énergie, la flèche magique se planter en pleine poitrine de la princesse Segureno San. Nonnnnnnnnn !<br /> <br /> Et nous voila, devant la maison du Cancer, avec des chevalier d’Argent en panique, au chevet de la princesse, le chevalier d’Or de la Balance tentant de freiner grâce à sa force mentale, la progression de la flèche vers son cœur, et plus personne pour se battre pendant que Masque de Mort nous offre son rire sardonique. Dans 12 jours, la flèche atteindra le cœur. Sauf si d’ici là nous sortons vainqueurs de 8 duels avec les chevaliers d’Or, de celui avec le grand Pope et que nous rapportons à temps le bouclier magique de Marianne-Athena. Celui qui orne la salle du trône. Le seul instrument magique capable de sauver la princesse.<br /> <br /> En avant chevaliers de Bronze, brûlez votre cosmos, atteignez le 7e sens afin de sauver la princesse Segureno San. Pour que l’Harmonie règne dans l’Univers, enfin, dans ce pays, depuis un Sanctuaire libéré des forces maléfiques. Tiens bon ma Segureno San ! Nous promettons de te sauver ou bien de mourir en chevaliers...Brûle mon cosmos ! Brûle ! Segureno Sannnnnnnnnnnnnnn !<br /> <br /> SIL chevalier du Phénix, membre des Marianu no Saint <br /> et initiateur du style « Politic Fantasy »
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B
Wesh Nico !<br /> T'as raison ! Enfin, moi c'est c'qu'j'pense...
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D
Je suis également en désaccord avec Frontere et plutôt ok avec les 2 autres com'
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J
Absolument pas d'accord avec Frontere !Royal a eu raison de faire preuve de sérénité dimanche soir et de ne pas tomber dans la tristesse. Surtout, son appel à la mobilisation, pour continuer le combat, nous a permi, nous militants, de ne pas s'effondrer et de ne pas baisser les bras face à cette droit dont on ne veut pas.Moi qui suis une jeune "strauss-kahnienne", j'ai trouvé l'inter de DSK suite aux résultats franchement scandaleuse et extrêmement déplacée !Royal semble avoir repris les idées que nous défendons! c'est cela le principal ! Je préfère 1000 fois qu'elle continue le combat que DSK qui n'a fait preuve que d'égo ! En plus, elle a su rassembler bien plus et attirer de bien plus nombreux militants et sympathisants derrière elle !Aussi, n'oublions pas que de 36% de gens de gauche en France, on est arrivé à 47%. Je ne pense pas que quiconque aurait fait mieux face à Sarko qui a imposé un virage à droite dans les mentalités depuis déjà 5 ans...
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F
J'ai trouvé indécente l'attitude de Ségolène Royale dimanche soir (large sourire malgré une défaite d'une ampleur inattendue, préemption automatique de la candidature socialiste pour 2012, absence d'autocritique).<br /> Visiblement Royal n'était pas prête à accéder à l'Elysée, sans doute même que le résultat l'a soulagée.<br /> Désormais, je ne vois plus que deux socialistes qui aient la stature : Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Le choix entre eux pour les militants se fera autour de la notion de refondation et d'adhésion aux principes de la social-démocratie.<br /> Mais l'absence de débats sur les raisons de l'échec de 2002, sur celles de l'échec de 2007, devient insupportable. Je soutiendrai donc Dominique Strauss-Kahn de l'extérieur.<br />  
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